Née à Madrid en 1888, Clara Campoamor a marqué une grande époque en Espagne. C’était une vraie militante pour l’égalité des droits entre homme et femme. Cette femme activiste est une battante et est une députée qui s’est battue pour le droit des femmes en Espagne. Que peut-on dire en réalité sur Clara Campoamor ? Qui est-elle ? Et quel a été son parcours ? Voici autant d’interrogations auxquelles nous apporterons des réponses dans la suite de cet article.
La biographie de Clara Campoamor
Clara Campoamor est devenue orpheline très tôt dès l’âge de 10 ans et a dû laisser ses études pour collaborer afin de soutenir sa famille. Jusqu’en 1909, elle avait travaillé comme commis, ce qui lui a permis de passer les examens administratifs et d’obtenir une place au sein du corps auxiliaire des télégraphes qui exercent à Saragosse et des années après à Saint-Sébastien. Clara Campoamor se présente en 1914 aux examens publics lancés par le Ministère de l’Instruction publique et a réussi, ce qui lui a permis de retourner à Madrid en tant que professeur à l’école des adultes en enseignant la sténographie.
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Ensuite, elle a travaillé comme secrétaire au journal »La Tribune » pour le directeur Salvador Canovas. En 1920, Clara Campoamor reprend ses études et obtient en 1924 son diplôme en droit. Elle a commencé par présenter ses idées dès les premiers cycles de sa jeunesse universitaire féminine. Elle est devenue une avocate de renommée et a commencé immédiatement à s’exercer.
Les ambitions de la députée Clara Campoamor et sa bataille pour les femmes
Bien que ses pensées la rapprochent du PSOE, elle ne l’a jamais rejoint, encore moins entrepris une collaboration avec le parti de Primo de Rivera (un dictateur). On observe la même chose également avec le groupe socialiste libéral auquel elle appartenait lorsque les dirigeants voudraient se rallier au régime dictatorial de Primo de Rivera. Cela le fit partir quelque temps après son entrée. Elle considère donc cette forme de gouvernance comme étant la seule pour l’évolution naturelle du droit des peuples. Lorsque la seconde république a été proclamée, Clara Campoamor fut élue députée en allant aux élections avec le Parti radical.
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À cette époque, la femme pouvait être choisie, sauf qu’elle n’avait pas le droit de choisir son candidat. Clara Campoamor fait partie du groupe chargé d’élaborer le projet de constitution, qui est la Commission constitutionnelle. Elle s’est battue d’arrache-pied pour qu’on octroie le droit de vote aux femmes, l’égalité juridique pour les nouveau-nés hors ou dans le mariage et le divorce. Sa bataille a été ébranlée de nombreuses fois, surtout par les politiciens de gauche qui estimaient que le vote des femmes était plus influencé par l’Église. Clara Campoamor s’était alors battue oralement contre une autre députée au nom de Victoria Ken, s’opposant farouchement au vote pour les femmes et a d’ailleurs ordonné à ce qu’il soit repoussé jusqu’au jour où les femmes seront politiquement conscientes.
Tout au long du débat, Clara Campoamor soutient constamment les raisons pour lesquelles les femmes devraient aussi jouir de ce droit en se focalisant sur le principe d’égalité entre sexes. Parmi les radicales, Clara était la seule à avoir porté son vote à l’endroit des femmes. Mais ce suffrage a été sauvé de justesse par des minorités de droite et des progressistes. Le suffrage pour les femmes comptait 161 voix contre 121 contre.